Utiliser un “nez artificiel” raccordé à un téléphone mobile pour analyser l’air expiré et détecter le cancer du poumon ?
La technologie est actuellement mise au point !
Le “NA-NOSE” ou le “nez artificiel”
L’équipe du Professeur Haick du Technion en Israel a mis au point un appareil qui permet d’analyser les composants de l’air expiré afin de détecter certaines substances volatiles chimiques et de diagnostiquer le cancer du poumon.
Une puce informatique (la “NaNose“) est placée dans un capteur qui est lui-même relié à un téléphone portable sur lequel une application a été installée permettant de lire les données analysées et de les télécharger.
Le portable devient dès lors un “Sniff Phone“, un téléphone portable capable d’analyser l’air expiré.
Cette technique s’apparente à celle utilisée pour déceler le taux d’alcoolémie (éthylomètre) lors de contrôles routiers , mais peut intervenir dans ce cas spécifique dans le diagnostique précoce du cancer du poumon. L’appareil permettrait même de différentier le type de lésions (bénignes et malignes) et aurait un taux de fiabilité de 90%.
Grâce à cette nouvelle technologie, il est possible d’effectuer les premiers diagnostiques sans devoir faire appel aux moyens traditionnels (prise de sang, biopsies, tests et analyses diverses) qui sont compliqués, onéreux et qui prennent beaucoup de temps.
Le petit appareil a également l’avantage de pouvoir être utilisé dans des zones où l’équipement médical n’est pas disponible.
Diagnostiquer rapidement des maladies grâce à un téléphone portable : une technologie d’avenir !
D’autres dispositifs qui utilise le téléphone portable existent déjà et permettent via la caméra de l’iPhone ou via des capteurs reliés à des applicatifs médicaux de diagnostiquer des maladies, des infections ou d’effectuer des tests sanguins.
Il n’est donc pas impossible que nous voyagerons d’ici quelques peu accompagnés de divers applicatifs médicaux sur nos portables !
Plus d’information : Laboratory for nanomaterial-based devices deTechnion
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