Mindelo
Vous rêvez de visiter des îles verdoyantes et pleines de charmes?
Nicolas, employé chez Europ Assistance, a eu la chance de faire un tour au Cap-Vert. Il nous fait part de ses souvenirs et conseils.
” Le Cap-Vert (Cabo Verde) est un état insulaire composé de 10 îles volcaniques, situées à l’ouest du Sénégal. Certaines îles comme Boa Vista et Sal sont plus touristiques que d’autres et regorgent d’hôtels luxueux qui vous permettront d’y passer un séjour « All inclusive ». Les îles qui attirent moins de touristes permettent dès lors un dépaysement total.
J’ai pu visiter trois îles :
- Santiago : Île où se situe la capitale, Praia. C’est le centre économique du Cap-Vert mais ce n’est pas l’île la plus excitante malgré quelques très belles plages situées au nord.
- Santo Antão : Île montagneuse très réputée pour y effectuer de magnifiques treks. La nature y est verdoyante et les paysages époustouflants. La vallée de Paul fut un de mes coups de cœur durant le séjour. On peut également y déguster du rhum (appelé Grogue) car l’île regorge de plantations de canne à sucre et les petites distilleries y sont donc nombreuses.
- Sao Vicente : Île extrêmement populaire de par sa capitale culturelle, Mindelo, qui dispose d’un caractère festif que l’on ne trouve nulle part ailleurs au Cap-Vert. L’atmosphère y est vraiment exceptionnelle et on peut y vibrer au rythme de la musique capverdienne, de jour comme de nuit, dans un bar, un restaurant ou simplement dans la rue.
La devise nationale est « NO STRESS ». Les gens y sont relax, ne vous étonnez pas de devoir patienter de longues minutes avant de recevoir votre repas au restaurant. Au Cap-Vert, les gens sont extrêmement zen et n’aiment pas la pression.
Et puis, pourquoi être pressé quand on est en vacances ? La meilleure façon de s’adapter et de passer de super vacances est de copier leur mode de vie et d’être « Chill ». N’hésitez pas non plus à lancer des « Bom Día » à tout va, les gens sont très accueillants et sont généralement très ouverts au point de saluer tous les touristes passant devant chez eux.
La monnaie
La monnaie locale est l’escudo cap-verdien (CVE). 1€ = +- 110 CVE.
Soyez prévoyant : sur certaines îles, on ne trouve pas facilement d’ATM et les limites de retraits sont fixées à 20.000 CVE (+- 190 €). Vous trouverez facilement des points de retrait dans les hôtels de luxe, les ports ou dans le centre des grandes villes. Il est important d’avoir de la monnaie fiduciaire sur vous car beaucoup de restaurants, auberges et magasins n’acceptent que les paiements en liquide.
La langue
Le Cap-Vert étant une ancienne colonie portugaise, le portugais y est la langue principale. Vous pouvez également tomber sur des locaux qui parlent le français. En effet, celui-ci y est enseigné dans les écoles. Si vous ne parlez pas le portugais, vous pouvez tenter de parler espagnol, français ou encore anglais, tout dépendra de votre interlocuteur. Dans les endroits plus reculés, c’est bien souvent le créole qui est utilisé et là vous aurez un peu plus de mal à vous faire comprendre. Le langage des signes sera dès lors de mise ! 🙂
Le climat
Le Cap-Vert bénéficie d’un climat tropical. Les températures sont donc hautes : entre 20 et 30°C tout au long de l’année. Pour ma part, je m’y suis rendu au début du mois de juillet, tout juste avant le commencement de la saison des pluies qui s’étend du mois d’août jusqu’au mois d’octobre. Il est donc idéal de s’y rendre entre mai et juillet. Des locaux m’ont également expliqué que bon nombre de voyageurs décidaient de s’y rendre directement après la saison des pluies, en novembre. C’est à ce moment que la nature serait la plus verdoyante et que l’archipel du Cap-Vert porterait le mieux son nom.
L’alimentation
La cuisine cap-verdienne, c’est énormément de poissons : du maquereau, du poulpe, du mérou,… Il y a beaucoup de choix. Le plat national est la cachupa ! C’est une sorte de ragoût qui mélange du maïs, des haricots, des fèves et des oignons. La cachupa peut être accompagnée de diverses manières : avec du poisson, du chorizo ou même les deux. Prenez garde, c’est très consistant. J’en ai mangé au déjeuner et n’ai plus eu faim jusqu’au lendemain !
Comme expliqué ci-dessus, le rhum est fabriqué abondamment au Cap-Vert grâce à la grande quantité de canne à sucre présente sur l’île. N’hésitez pas à demander aux locaux de visiter l’une ou l’autre distillerie. Ils seront ravis de vous présenter le procédé de fabrication.
Attention, l’eau du robinet n’est pas potable. Veillez donc à boire de l’eau en bouteille. Les plus précautionneux se brosseront même les dents avec l’eau en bouteille.
Lorsque vous allez dans un restaurant, si vous avez envie de laisser un pourboire, cela ne sera pas mal vu mais ce n’est pas obligatoire.
Les vaccins
Aucun vaccin n’est obligatoire pour se rendre au Cap-Vert. Seules les personnes transitant via Dakar doivent disposer d’un vaccin contre la fièvre jaune car celui-ci est obligatoire au Sénégal. Veillez tout de même à être en ordre en ce qui concerne vos vaccinations de base.
Si vous comptez vous déplacer en ferry, n’oubliez pas quelques médicaments contre le mal de mer. Je l’ai déjà énoncé plus haut mais faites vraiment attention à boire dans des bouteilles d’eau scellées. L’eau du robinet n’étant pas potable sur les îles et vous risquez quelques maux de ventre (et plus !) si vous ne prenez pas les précautions nécessaires.
Passeport et visa
Il vous faut un passeport valable minimum 6 mois au moment de la date du retour. Un visa n’est pas nécessaire mais vous devrez payer une taxe (qui remplace le Visa) lorsque vous arriverez à l’aéroport au Cap-Vert. Cette taxe s’élève à +- 30 €.
Il est aussi possible de vous enregistrer au préalable via internet et de paier un supplément de sécurité aéroportuaire via http://www.ease.gov.cv/, pour une visite de maximum 30 jours, et ce au plus tard 5 jours avant le départ.
Pour plus d’information : http://files.zetesft.com/images/desdobraveisEN.pdf,
http://www.consulatducapvert.com/formalites.html et
http://www.conscv.nl/pt/servicos-consulares/vistos-visa.
N’oubliez pas d’enregistrer votre voyage sur Travellers Online.
Les transports sur place
Le voyage d’île en île se fait soit en avion soit en bateau, tout dépendra de la distance à parcourir. Le bateau est relativement bon marché, un billet s’élève à 800 ECV pour un aller simple.
Pour vous déplacer en ville, vous avez le choix entre le bus ou les taxis. Les taxis ne sont pas très chers. Comptez pour un court trajet entre 150 et 250 ECV. Le prix dépendra de l’heure à laquelle vous prenez le taxi. Ne soyez pas étonné si la voiture dans laquelle vous montez n’est pas équipée de compteur, c’est assez fréquent. Pour vous rendre ou quitter l’aéroport, comptez 1.000 ECV en taxi.
Sur l’île de Santo Antão, vous pourrez prendre le ‘collectivo’, un minibus public qui vous dépose à peu près où vous le souhaitez pour un prix très correct.
Le coût de la vie
Arrivé sur place, vous vous apercevrez rapidement que les prix sont assez bas. Le coût de la vie est adapté aux salaires des travailleurs capverdiens. Le salaire moyen mensuel étant de 225 €, ne soyez pas étonné si vous quittez un restaurant local après un repas complet avec une note de seulement 20 €. Evidemment, plus l’endroit sera touristique, plus l’addition sera élevée.
Il en est de même pour le logement. Pour ma part, j’ai réservé des appartements sur le site Booking pour plus ou moins 40 € la nuit pour 4 personnes, un prix plus que démocratique. Il est évident que si vous partez à l’aventure au Cap-Vert (en réservant le maximum de chose par vos propres moyens), votre vol consommera la plus grande partie de votre budget. Le prix du vol Bruxelles-Praia (avec la compagnie Tap Air Portugal) varie également fortement en fonction du moment de votre réservation. En ce qui me concerne, j’ai dû débourser 550 € en réservant un peu plus de 2 mois à l’avance.
Quoi qu’il en soit, pour un voyage de 14 jours au Cap-Vert, prévoyez un budget de 1.500 € par personne si vous effectuez les réservations par vos propres moyens. Ce budget variera évidemment en fonction de vos déplacements sur place : avion/bateau pour se rendre d’une île à l’autre, envies culinaires, sports pratiqués… Pour vous donner une idée, avec ce budget, j’ai pu réserver un vol aller/retour sur place pour me rendre de l’île de Santiago à l’île de Sao Vicente ainsi qu’un ferry aller-retour pour effectuer la liaison entre Sao Vicente et Santo Antão aller-retour.
Dépaysement et émerveillement garantis
Vous l’aurez sans doute compris, choisir le Cap-Vert comme prochaine destination voyage est vraiment une expérience que je vous conseille. Vous serez dépaysé par le mode de vie des locaux ainsi que par les paysages qui vous entourent. S’y promener est vraiment génial car encore peu touristique, et vous serez bluffé par les paysages ainsi que par la gentillesse de la population locale.
Nicolas. »
Photos © Nicolas Lacroix