Comme chaque année, Europ Assistance, en collaboration avec Ipsos*, a réalisé une grande enquête sur les intentions et les préoccupations des Belges et des Européens au sujet des prochaines vacances d’été.
Voici les principaux résultats :
- Projets de vacances : 65 % des Belges affirment qu’ils voyageront cet été, ce qui représente une baisse de 5 points par rapport à 2023. Ce pourcentage revient au même niveau qu’avant la crise du Covid-19.
- Durée du voyage : Les vacances courtes (maximum 1 semaine) sont moins populaires qu’en 2023 (34 % des voyageurs), tandis que les vacances de 2 semaines (41 %) et de 3 semaines ou plus restent stables (25 %).
- Fréquence des voyages : Sur les 65 % de Belges qui prévoient de partir en vacances cet été, 35 % déclarent qu’ils ne partiront qu’une seule fois, soit une baisse de 6 points. En revanche, on constate une légère augmentation du nombre de personnes partant plusieurs fois en vacances, soit 30 %.
- L’enthousiasme des vacanciers belges à partir en vacances reste élevé : Pas moins de 78 % des Belges se disent (très) enthousiastes à l’idée de partir en vacances cet été, ce qui représente une augmentation de 3 points de pourcentage par rapport à 2023. La moyenne européenne est de 80 %.
- Les facteurs qui freinent l’enthousiasme à voyager : Certains facteurs ont un impact direct sur cet enthousiasme.
– En premier lieu, l’impact de l’inflation (pour 89 % des Belges). Un quart Belges devra certainement adapter leurs projets de vacances à cause de l’inflation, plus d’un quatre quarts indiquent que ce sera probablement le cas. Cet ajustement se manifeste, entre autres, par le choix d’un hébergement moins cher, la réduction du nombre de destinations de voyage et la limitation des dépenses de vacances (visites au restaurant, excursions, activités, etc.).
– Un autre frein est constitué par les raisons personnelles ou familiales (82 %). Ces raisons font partie de celles évoquées traditionnellement.
– Le changement climatique est cité comme troisième facteur (81 %). Beaucoup de Belges craignent que leur destination de vacances soit frappée par la canicule et ses inconvénients. L’impact de l’empreinte écologique joue également un rôle (72 %), par exemple dans le choix du moyen de transport.
– Enfin, les facteurs de sécurité et géopolitiques jouent également un rôle, comme les conflits armés (77 %) ou la montée de l’extrémisme dans certaines démocraties (69 %).- Destinations de vacances : 68 % des Belges déclarent qu’ils passeront leurs vacances d’été en Europe, mais beaucoup (28%) n’avaient pas encore choisi de destination au moment de l’enquête. Parmi les destinations les plus prisées des Belges, on retrouve invariablement la France (27 %), la Belgique (20 %), l’Espagne (17 %), l’Italie (12 %) et les Pays-Bas (9 %). 45 % des Belges déclarent vouloir retourner dans la même destination de vacances parce que celle-ci leur est familière. 42 % reviennent pour le climat favorable et 38 % pour l’offre de loisirs et d’activités. En revanche, 18 % déclarent fuir les lieux de “tourisme de masse”.
- Critères de sélection de la destination de vacances : 4 facteurs essentiels déterminent le choix d’une destination de vacances :
1.Le budget vacances (un facteur récurrent chaque année)
2.La sécurité (générale et personnelle) et le contexte géopolitique associé (une préoccupation devenue prioritaire).
3.Le climat : les Belges recherchent le soleil, mais le réchauffement climatique commence aussi à déterminer leurs choix.
4.Le confort et les infrastructures présentes sur le lieu de vacances. - Le budget vacances moyen des Belges cet été (c’est-à-dire la moyenne pour tous les types de ménages) est de 2.736 €.
- Le “workation” : 74 % des Belges (population active) n’ont pas l’intention de continuer à travailler pendant les vacances.
- Empreinte écologique : Pour 13 % des Belges, l’empreinte écologique joue un rôle crucial dans le choix de leur destination et pour 50 %, elle joue un rôle important.
- La couverture d’assurances/assistance des voyageurs belges : La majorité des Belges considère qu’il est important d’être bien assuré en cas de problèmes de santé pendant le voyage ainsi qu’en cas de problèmes qui affecteraient les membres de la famille restés dans le pays d’origine (75 %). Il en va de même pour l’assistance en cas de problèmes à domicile (71 %), pour l’assistance en cas de panne (69 %), pour l’assistance en cas d’accident de la circulation (65 %) et pour l’assurance bagages (52 %).
*Cette enquête a été réalisée en ligne par Ipsos entre le 27 mars et le 22 avril 2024 auprès d’un échantillon de 11 002 Européens (français, allemands, anglais, italiens, espagnols, autrichiens, belges, suisses, polonais, tchèques et portugais) et de 10 000 non-Européens. L’enquête a été réalisée en ligne selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de famille, après répartition par région et taille d’agglomération). Les résultats de l’enquête internationale sont disponibles sur le site www.europ-assistance.com.
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