Attention si vous conduisez après avoir consommé une ou plusieurs boissons alcoolisées, certains pays appliquent la tolérance zéro !

Parmi les multiples causes des accidents de voiture figurent :

1. des causes non liées directement au conducteur, comme

• la météo,
• l’état de la route,
• un dysfonctionnement technique du véhicule,
• …

2. des causes liées au conducteur, comme

• la vitesse,
• la témérité,
• l’inattention,
• les causes physiques ou médicales (p.ex. épilepsie, crise de diabète, problème cardiaque, somnolence..)
• et la conduite sous l’influence d’alcool ou de drogues.

La conduite sous l’influence d’alcool est une cause fréquente d’accidents (parfois mortels) et relève entièrement du comportement et de la prise de risque du conducteur. Il n’est donc pas surprenant que les règles de tolérance sont très strictes. Les pays de l’est de l’Europe sont les plus sévères. Il n’est pas rare qu’ils y appliquent une tolérance zéro.

Un chauffeur qui a bu n’a plus les mêmes réflexes

Tout le monde sait que la consommation d’alcool a une influence négative sur la conduite : le conducteur (ou la conductrice) devient plus impulsif et prend plus de risques, sa vision diminue ou se détériore (il discerne donc moins bien les obstacles), il risque de s’endormir, ses réflexes sont plus lents, il fait des erreurs d’appréciation (p.ex. la distance qui le sépare d’un obstacle ou d’un autre véhicule), et l’alcool a une prise son sur état émotionnel (il sera plus bavard, « se moquera » ou s’énervera plus facilement de la situation !).
Les conséquences sont dès lors prévisibles !

Par ailleurs, beaucoup de conducteurs sont des consommateurs d’alcool occasionnels. Ils prennent facilement le risque de se mettre au volant de leur véhicule, malgré ce qu’ils estiment être « une faible  consommation d’alcool » et « un itinéraire peu risqué » pour effectuer « un déplacement peu lointain ».
En outre, ils ont souvent très difficile d’évaluer avec précision leur taux d’alcoolémie. Autrement dit, il n’est pas rare qu’on s’estime être dans un « parfait état » pour conduire, alors que ce n’est pas le cas !
Parfois même, ce taux reste élevé au lendemain d’une soirée bien arrosée !

Une réglementation différente par pays

Ci-dessous, vous trouverez une carte avec le taux maximum d’alcoolémie dans le sang toléré dans les pays européens, exprimé en promille. (données 2019)

(Cliquez sur la carte pour l’agrandir)

Important à savoir

• A noter que dans beaucoup de pays, il existe une règle spécifique pour les conducteurs « novices » (moins de 2 ou 3 ans de pratique automobile) et/ou pour les chauffeurs routiers et les chauffeurs professionnels. Bien souvent, pour ces conducteurs, le seuil de tolérance est inférieur aux taux indiqués dans la carte ci-dessus, voire même égal à zéro (comme en France et en Allemagne) !
• Vous conduisez dans un pays non européen ? Informez-vous préalablement au sujet de la tolérance du taux d’alcoolémie en contactant le consulat ou l’office du tourisme du pays concerné. Dans certains pays, le non respect de cette réglementation peut mener à des sanctions très sévères et parfois même à un emprisonnement ! C’est encore plus le cas pour la prise de drogue.
• Parfois, le simple fait de transporter de l’alcool dans son véhicule ou d’en disposer à portée de main, peut être sanctionné, comme par exemple aux Etats-Unis.

Comment est calculé le taux d’alcoolémie ?

Vous voulez calculer votre taux d’alcoolémie ? Lisez dans ce cas l’article “Alcool, éthylotests et calcul d’alcoolémie“.

La règle d’or si vous conduisez : même s’il existe une légère tolérance dans le pays où vous conduisez, la règle est de ne pas boire lorsque vous prenez le volant.
Ne pensez pas qu’un (ou plusieurs) cafés corsés pourront faire disparaître l’effet de l’alcool et sachez que les « trucs » qu’on évoque parfois ou qu’on trouve sur internet pour atténuer ou faire disparaître le taux d’alcoolémie ne fonctionnent pas !

Bob et Bobette

On ne le répétera jamais assez souvent : Pour votre sécurité, ne consommez pas d’alcool avant de prendre le volant.
Si vous consommez de l’alcool, veillez à vous trouver un conducteur qui s’est abstenu d’alcool (un « Bob » ou une « Bobette ») ou différez votre trajet (éventuellement en logeant sur place) jusqu’à ce que les effets de l’alcool aient disparu.
Pour leur sécurité, permettez-vous d’exercer un contrôle sociale sur les personnes qui vous accompagnent et qui (à cause de leur consommation d’alcool) ne sont pas en état de conduire leur véhicule, en leur déconseillant de conduire.

Lisez aussi 

• Les règles de circulation à l’étranger 
• 12 questions à se poser avant de prendre le volant 
• Alcool, éthylotests et calcul d’alcoolémie