Vous connaissez le monocycle électrique ?
C’est un moyen de locomotion qui connaît de plus en plus d’adeptes, surtout en ville, à tel point qu’il est question d’adapter bientôt le code de la route !
Le monocycle électrique : c’est quoi ?
Le monocycle électrique (aussi appelé “gyroroue” ou “monowheel”) est un engin qui dispose d’une roue gyroscopique stabilisée munie de sensors, d’un moteur électrique et d’une batterie. Il se conduit selon les mêmes principes que le Segway ® : il avance si vous vous penchez vers l’avant, freine ou recule si vous vous penchez vers l’arrière et tourne à gauche ou à droite si vous vous penchez dans cette direction.
Il permet d’atteindre une vitesse de 18km/h ! Certains modèles atteignent même une vitesse supérieure, mais dans ce cas, ils ne peuvent pas se rendre sur la voie publique.
La roue électrique a une circonférence de 40 cm et pèse, selon le type, de 9 à 15 kg. La batterie a une autonomie de 15 à 30 km : idéal donc pour se déplacer en ville.
Selon les adeptes, l’apprentissage du monocycle électrique demande un peu de pratique et de persévérance, mais dès qu’on le maîtrise, son utilisation devient très vite très agréable.
S’il est possible à l’heure actuelle d’acheter ce genre d’engin principalement via internet, de plus en plus de magasins spécialisés commencent aussi à les proposer à leurs clients.
Ses principaux avantages
- sa rapidité
- son poids
- sa facilité à être transporté
- la possibilité de charger la batterie n’importe où (chez vous, au travail, …)
- son prix « modique » (quelques centaines d’euros) comparé au Segway ® ou à un vélo électrique
- il est “écologique”
- il “muscle” son utilisateur
- il est « fun » et moderne …
Le monocycle électrique et le code de la route
Le seul grand inconvénient actuel de ce type d’engin sont les règles d’utilisation sur la voie publique : peut-on pratiquer le monocycle électrique sur le trottoir ou doit-on circuler sur les pistes cyclables et sur la route (comme les cyclistes) ?
Selon la législation actuelle, le monocycle électrique (qui atteint une vitesse “que de” maximum 18km/h) est considéré comme un engin de déplacement motorisé (à l’instar des fauteuils roulants électriques, des segways, des trottinettes électriques, …).
Si le monocycle électrique ne roule pas plus vite que la vitesse de marche d’un piéton, son utilisateur doit suivre la réglementation en vigueur pour les piétons. Si l’utilisateur de l’engin roule à une vitesse supérieure que celle de la marche d’un piéton, il doit suivre les règles en vigueur pour les cyclistes (voir le code de la route et la définition des engins de déplacement).
Attention: entre la tombée et le lever du jour ainsi qu’en toute circonstance où il n’est plus possible de voir distinctement jusqu’à une distance d’environ 200 mètres, les utilisateurs d’engins de déplacement, qui circulent sur les parties de la voie publique autres que celles réservées à la circulation des piétons doivent utiliser les feux suivants: à l’avant, un feu blanc ou jaune / à l’arrière, un feu rouge. Ces feux peuvent être émis par un appareil unique placé ou porté à la gauche.
Quoi qu’il en soit, il est primordial de bien maîtriser sa roue, d’être visible (habit fluorescent) et d’être très vigilant et respectueux des autres usagers de la route ou du trottoir.
Voici un petit film (suédois) pour vous convaincre (vous en trouverez d’autres sur internet):
Gageons que dans quelques années, beaucoup de gens traverseront les villes en monocycles électriques pour faire leurs courses, se promener, aller à l’école ou au travail !
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Engin de déplacement non motorisé ? Pourtant, on ne fait pas appel à sa force musculaire pour le mouvoir mais c’est plutôt un moteur qui le meut. Sans moteur, sans électricité, rien ne se passe. Aussi, la vitesse maximale de 18 km/h ne vaut que pour les engins de déplacement motorisés.